mercredi 26 février 2014

Pourquoi être beau rapporte-t-il plus quand on est un homme?


Quentin Metsys (1456-1466/1530). La Veille Duchesse. Source: Wikimedia

Ce matin, j'écoutais en podcast le programme "freakonomics radio" lors de mon petit décrassage. Cette émission propose des analyses de phénomènes économiques "à la marge". L'invité du jour était l'économiste Daniel Hamermesh qui s'est intéressé à l'influence de la beauté physique (un sujet qui fait également l'objet de ce billet-ci) sur le salaire. De nombreuses études démontrent qu'être "beau" rapporte: les personnes "belles" ont des salaires plus élevés que les personnes "laides" et ce dans toutes les professions étudiées (à l'exception des cambrioleurs à main armée chez qui, apparemment, la laideur paye sans doute parce qu'il font peur à leurs victimes! cf. Monan & Tekin, 2010). Plus on correspond aux canons de beauté, plus le portefeuille se garnit. Cela s'appelle "la prime à la beauté". Dans l'émission,  les économistes invités évoquent des différences de salaire de l'ordre de 10% entre personnes "belles" (c'est-à-dire d'une beauté supérieure à la moyenne) et "laides" (c'est-à-dire d'une beauté inférieure à la moyenne). Intrigué par ces résultats, je me suis penché un peu plus avant sur le sujet... Voici le résultat de mes incursions dans ce territoire inconnu.

jeudi 13 février 2014

ME +: Une feuille excel pour calculer la marge d'erreur d'un sondage

Les sondages diffusés par la presse sont des estimations de l'état de l'opinion publique à un instant donné. Ces estimations sont nécessairement incertaines dès lors que nous n'avons pas accès à l'ensemble de la population en question mais uniquement à un échantillon (normalement représentatif) de celle-ci. Le degré d'incertitude est principalement fonction de la taille de l'échantillon considéré: plus il petit, plus notre degré d'incertitude est élevé. Malheureusement, lorsqu'on interprète les résultats d'un sondage, on tend souvent à se fixer sur les pourcentages bruts sans se soucier de cette marge d'incertitude (c'est ce que font souvent les journalistes). J'ai discuté des problèmes que cela pouvait poser ici et ici.

C'est pour cette raison que j'ai élaboré une feuille excel, que j'appelle ME+, permettant aisément de calculer la marge d'erreur d'un sondage publié dans la presse. Il peut être téléchargé en cliquant sur ce lien-ci (il n'y a pas de virus ou de macro maléfique, rassurez-vous!).