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Plusieurs personnalités publiques belges ont été sanctionnées récemment pour avoir émis des propos jugés racistes. Par exemple, l'entraîneur, et commentateur de football, Philippe Van de Walle, regrettait les tergiversations de l'attaquant belgo-marocain Zakaria Bakkali, qui a mis du temps à choisir avec quelle équipe nationale il souhaitait jouer. Van de Walle a tweeté "Ca commence à me pomper! De "purs belges" viennent en rampant". Il s'est fait licencier par son employeur, la RTBF, dont les valeurs "sont à l'antithèse de ses propos" selon ses responsables. Suite à cet événement, on a pu observer sur de nombreux sites d'information en ligne des réactions de protestation face à cette décision. Ces commentaires dénoncent le "politiquement correct" et son emprise sur la liberté d'expression. Ils s'accompagnent souvent d'un constat: ce qui est dénoncé par tel ou tel personnage public n'est que la pure vérité et il n'a donc pas à être sanctionné pour ses propos. Ceci était également particulièrement flagrant lors de l'affaire Luc Trullemans, qui avait fait part d'un incident vécu avec des automobilistes d'origine maghrébine sur sa page Facebook. Ce présentateur météo avait été licencié également: sa description de l'incident attribuait la responsabilité du comportement des automobilistes à leur origine et il accompagnait cette description d'images racistes suggérant qu'on "n'est plus chez soi" à Bruxelles.